Casino En Ligne En Suisse
Ce n’est pas un secret pour personne : les affaires vont mal. Dans presque tous les domaines de l’économie à travers le monde, la crise financière s’est fait ressentir. Dans l’industrie des jeux d’argent, la récession mondiale a fait moins de victimes, mais ce n’est pas pour autant qu’il faudrait négliger d’apporter du soutien aux jeux d’argent. Une ligne de conduite qui semble avoir trouvé des ambassadeurs favorables du côté de la Suisse. En effet, la Suisse met en avant un projet législatif destiné à soutenir l’industrie du jeu et légalisé le casino en ligne en Suisse.
La fuite des mises à l’étranger inquiète
La Fédération Suisse des Casinos a signalé dans son tout dernier rapport d’activité que les casinos physiques engrangent en début 2014, moins d’argent par rapport à leurs résultats de 2013 ; avec une diminution annuelle de 3.5% de fréquentation. Pour mieux comprendre la portée des enjeux, il faut garder à l’esprit qu’en Suisse, 20% de la population joue assez souvent et que 50% joue régulièrement à la loterie. Le constat est inquiétant pour la fédération helvétique, car, si les chiffres baissent au niveau national, le nombre de joueurs suisses optant pour des opérateurs de jeux en ligne étrangers est en augmentation.
Rappelons que les joueurs suisses n’ont, à ce jour, aucune alternative nationale pour les jeux d’argent sur internet. Et pour cause, les casinos en ligne et paris sportifs sur internet sont encore interdits dans le pays. Ceci n’empêche pas lesdits opérateurs étrangers d’ouvrir leurs portes aux joueurs suisses et d’encourager cette « désertion économique ». Plus de 400 casinos en ligne accueillent des joueurs suisses, à commencer par les casinos des pays frontaliers.
Une ouverture législative contrôlée
La loi « Gambling Act » est la réponse du gouvernement helvétique au rapport de la Fédération Suisse des Casinos. Cette loi examinée dans le courant d’Août 2014 vise à ramener les investissements des joueurs suisses vers des alternatives entièrement suisses et légales.
Cette loi dont le texte a déjà été rendu public s’axe sur divers points dont certains méritent d’être abordés :
- Seuls les casinos physiques disposant de licences de jeu seront autorisés à exploiter des casinos sur internet. De ce point de vue, il n’est pas encore question d’une ouverture du marché ;
- Octroi des garanties de sécurité et de sûreté des casinos en dur aux casinos en ligne. Lutte contre le blanchiment d’argent, protection des mineurs, etc. Ceci grâce à la mise en place d’une commission de surveillance ;
- Exonération des gains de jeu aussi bien pour les casinos traditionnels que pour leurs homologues connectés ;
- Création d’une Commission des Jeux qui supplanterait l’autorité des cantons pour ce qui est de l’octroi de licences de jeu sur internet.
Ainsi, la Suisse se retrouve dos au mur. Forcée de légaliser les jeux d’argent en ligne, elle opte tout de même pour une solution responsable. Elle prend le pari de libéraliser l’industrie (dans une certaine mesure), afin de ne pas voir tout un pan de ses recettes fiscales chuter irrémédiablement. Une tendance de plus en plus soutenue qui fait des émules au niveau européen, mais également à travers le monde.