Partouche En Procedure De Sauvegarde
Le sale temps attendu est loin d’être terminée chez Partouche. Le second groupe de jeux de casinos en France vient d’être placé en procédure de sauvegarde suite à la demande de ses actionnaires. Cette décision inquiète les employés de ses 42 casinos en France, dont celui de la société des bains de mer de Dieppe. Le groupe a toutefois rassuré qu’il n’y aura pas des répercussions négatives sur l’emploi.
Pas d’impact sur le fonctionnement
Il s’agit seulement d’une procédure permettant seulement à l’entreprise de suspendre le paiement de sa dette antérieur, selon un des hauts responsables du groupe venus récemment au casino en ligne de Dieppe. Mais, Hervé Hobbé, secrétaire national Force Ouvrière des employés de casino ne voit rien de rassurant à cette décision de placer le groupe en procédure de sauvegarde. Son groupement appelle les 4 autres syndicats siégeant au comité du groupe pour une réunion extraordinaire destinée à une discussion sur ce plan de sauvegarde. 5200 personnes pourraient en effet avoir un emploi avec alors que ce ne sont pas tous les casinos du groupe qui connaissent des difficultés financières. Parmi ces établissements qui vont bien figure le casino en ligne des bains de mer de Dieppe, un des trois casinos du groupe dans la région. La personne a sa tête, madame Brigitte Lemercier, a rassuré ses employés qu’il n’y aura aucun licenciement. En effet, la mesure n’est pas vraiment en lien avec les charges du personnel.
Une situation pas trop rassurante
Le délégué FO de Seine Maritime a fait part de son inquiétude face à la situation actuelle du grand groupe français du secteur des jeux d’argent en ligne. Depuis 2008, début de la crise financière, un grand nombre d’établissements appartenant au groupe ont connu une baisse de taux de fréquentation. Pour bon nombre d’observateurs, la situation économique mondiale n’est pas le seul responsable des difficultés rencontrées par le groupe Partouche. L’interdiction de fumer y a quelques choses à jouer. Il en est de même pour le désintérêt presque général des joueurs aux bandits manchots, jugés comme des jeux trop vulgaires. L’octroi d’autorisation pour d’autres jeux d’argent pourrait sûrement apporter des résultats positifs. Mais jusqu’à maintenant, « La Bataille » est le seul nouveau jeu présent dans les établissements Partouche.
Plus de 233 millions à rembourser
Les dirigeants du groupe semblent n’avoir pas d’autres choix que le plan de sauvegarde pour tenter de trouver une issue face à leur impasse actuelle. C’est le seul moyen pour une poursuite sereine de l’activité du groupe selon leur porte-parole. Pour rappel, le groupe a déjà sollicité une renégociation de son crédit auprès des banques et des fonds d’investissement américain Oaktree mais sa demande a été refusée. Aucune autre option n’était donc envisageable pour qu’il puisse honorer ses 233,77 millions de dettes avant la fin de l’année 2015. On saura dans les mois qui viennent s’il a eu raison de décider un plan de sauvegarde.